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Je suis une fille de la terre. J’ai grandi sans réseau social, sans téléphone portable, avec des cabanes, des pieds nus et des fraises des bois ! Aujourd’hui, je passe mes journées devant un écran, j’ai un abonnement Netflix, je marche peu ET je m’émerveille des flocons qui tombent, je fais des câlins aux arbres et j’aime sentir l’odeur de la pluie.

Ce sont justement ces opposés qui me permettent de garder ma ligne, de (presque) toujours savoir où je vais, comment j’y vais et pourquoi j’y vais. J’ai fait la paix avec la reconnaissance. J’ai fait la paix avec la légitimité. J’ai fait la paix avec l’argent. Restait l’image de moi… faire la promotion de mon entreprise, de mes produits revient à parler de moi. Et ça aussi, maintenant c’est ok !!

J’ai même l’audace de vous proposer un truc de com chaque semaine, à ma manière, simplement, concrètement, avec plein d’amour dedans. Ajouter un outil comme Youtube a été juste un moyen de ranger tout bien comme il faut au même endroit… un service de plus que je rends.

Et puis… et puis je me suis rendu compte que je n’en parlais pas, de cette chaîne Youtube. Une question de me mettre en avant, de nouveau. Qui appuyait cette fois sur la durée, la valeur des informations que je donne. Ca n’est pas juste une capsule par semaine, c’est une somme d’informations que je pose, que je propose. Parce que je crois que si chacun se connaît un peu mieux, interagit plus sereinement avec les autres et parvient à dire ce qui est dedans, alors le dehors, les autres, la société, le monde pourra bénéficier de sa valeur et grandir aussi !! Alors oui, j’ai une chaine Youtube !! vous pouvez aussi trouver les #trucdecom de Koshi sur Facebook, Instagram, Linkedin, et puis d’autres surprises à venir !  

Au fait, vous savez pourquoi Youtube s’appelle Youtube ? Trouvez ça ici : https://www.numerama.com/tech/550711-au-fait-pourquoi-youtube-sappelle-youtube.html

Il est des pas-sages dans la vie qui vous font bouger et puis des marqueurs qui font partie de vous et vous suivent tout au long de votre vie. J’ai déménagé 19 fois dans ma vie, c’est peut-être une constante, du coup. Depuis quelques temps, j’ancre ma pratique dans le concret. Cet espace de blog est mon terrain d’expression favori quand il s’agit de jouer avec les mots. Je retrouve le clavier, mes doigts qui posent sur l’écran tout ce que ma tête me fait entendre. Et cela me met en joie comme de retrouver mon appareil photo ou mes casseroles.

Et quand il s’agit des mots, ils portent tous leur empreinte, pour chacun d’entre nous. Y compris moi. Chacun a son vécu, son histoire avec les mots et souvent les quiproquos viennent de l’interprétation que l’on en fait. Chez moi, il y a toujours eu des mots, des mots doux dans les poches, des mots sur les portes, en bas des murs ou sur l’oreiller. Et il est des mots qui ont longtemps porté ma personnalité, comme « créative » ou « hors norme » ou « pas d’accord »… Et aujourd’hui, quand il s’agit d’ancrer ma pratique, de concrétiser mes projets, je me lance dans une démarche de formation avec le Mouvement Français pour la Qualité. Alors que j’ai toujours dit que je « coulerais la boite si je faisais de la qualité ». Et en même temps, accompagner les entreprises dans leur démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), quoi de plus concret pour contribuer à une meilleure version du monde, quoi de plus diffusant que de montrer le beau dans chaque projet, d’aider à concrétiser, rendre plus factuel, juste et vrai et montrer au monde toutes les pépites qui sont dans nos entreprises. Pour éviter celles qui repeignent leur façade en « vert », pour que ceux qui s’engagent vraiment soient accompagnés pour le faire encore mieux, pour que le socle, le vocabulaire et les références soient les mêmes pour tous.

Alors les mots de normalisation me chatouillent les oreilles quand même, et c’est là que je change de montagne pour regarder le mot autrement qu’avec mes lunettes de parfois-libertaire. Au lieu de voir un enfermement, je le vois maintenant comme un socle, une base nécessaire pour passer à l’étape suivante.

Je m’interroge aussi sur le « développement personnel » qui fait pourtant bien partie de mon travail aujourd’hui et qui fait vendre tellement de livres tous emplis de mots et de bienveillance des auteurs qui les portent. Peut être il peut être perçu comme une injonction à la perfection, à l’amélioration permanente, à l’exigence froide d’indicateurs de progression sans lien avec l’autre, sans lien avec le contexte ni l’environnement, ni le moment (j’aimerais vous parler des accords toltèques, un autre jour…)

Et la discipline, qui vient du latin discere, quiveut dire apprendre. Et le travail tripalium (André Comte Sponville expose magnifiquement pour les Hôpitaux de Genève ici autour de la valeur « Travail ») qui en latin désignait un instrument de torture composé de trois pieux !

Pour terminer, même si c’est compliqué pour moi d’arrêter de vous parler de mon amour des mots, je vous pose mes deux mots préférés dans la langue française : amour et… esperluette. Peut être pas si éloignés qu’on croit, ces deux-là !